REANIMATIONS EN HAUSSE DANS LES ALPES-MARITIMES

CANNES RADIO

Vivrons-nous un troisième week-end consécutif de confinement partiel ? la réponse sera donnée par le Préfet demain ou jeudi au plus tard.

Même si le taux d’incidence est en légère baisse, les admission en réanimation sont en hausse : 123 patients sont en soins intensifs dans les hôpitaux azuréens qui enregistrent 29 décès supplémentaires ces dernières 24heures.

En France, le nombre de patients en réanimation est au plus haut depuis le mois de novembre : 3 900 personnes contre 2600 début janvier.

Il reste toutefois encore loin du pic de la deuxième vague de l'automne (4 900 mi-novembre) et surtout de la première vague au printemps (7 000 début avril). 

Enfin, 3 881 967 Français ont reçu à ce jour au moins une dose de vaccin, et 1 925 812 personnes sont définitivement vaccinées.

L’Agence régionale de santé d'Île-de-France a réclamé la déprogrammation de 40 % des activités des hôpitaux et cliniques pour augmenter de 500 places le nombre de lits de réanimation dédiés aux malades du Covid-19. "Ce n'est pas neutre en terme de santé publique de déprogrammer comme ça massivement", a alerté le Pr Jean-Michel Constantin, anesthésiste-réanimateur à l'Hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, secrétaire général de la Société française d’anesthésie et de réanimation.


Incompréhension et colère des médecins généralistes qui  ne pourront pas vacciner leurs patients cette semaine dans leurs cabinets.

 Les doses de vaccins AstraZeneca sont réservées pour les pharmaciens. De leurs côté, les infirmières libérales et infirmiers demandent à être davantage associées à la campagne de vaccination qui a connu un coup d’accélérateur ce week-end.

 

A La une de Nice Matin aujourd’hui des soignants qui refusent de se faire vacciner. Ils ne seraient que 30% à avoir reçu une injection au moment où le gouvernement s’interroge sur une vaccination obligatoire des personnels soignants.

Certains redoutent les effets secondaires, d’autres attendent plus de recul dans le temps.

 

L'Italie passe la barre des 100.000 morts de la Covid-19 un an après son apparition dans la péninsule.

Les régions les plus touchées sont la Lombardie (nord), le poumon économique du pays, avec près de 30.000 morts, suivie par l'Emilie-Romagne (nord, près de 11.000 morts), puis le Piémont (nord-ouest) et la Vénétie (nord-est), avec près de 10.000 décès chacun.