2 NOUVEAUX CAS DE CORONAVIRUS SUR LA COTE D'AZUR
Le cap des 200 cas est dépassé en France avec 4 morts
Le coronavirus avec 2 nouveaux cas détectés sur la Côte d’Azur.
Il s'agit de deux femmes de 45 et 65 ans, séjournant à Nice.
Une enquête médicale est en cours pour établir un lien éventuel avec les cas déjà avérés.
Au total 10 personnes ont été contaminées dans les Alpes-Maritimes, 1 seule est en réanimation, un retraité italien de 69 ans. Pas d’inquiétude pour les autres malades dont la petite fille de 3 ans à l’isolement dans une chambre de l’hôpital Lenval, elle regagnera son domicile dans les environs de Cannes dès que les analyses seront négatives.
1er cas positif à Marseille, la femme d’un médecin de retour d’une station de ski.
Pour connaître l’ensemble des informations et recommandations concernant le coronavirus Covid-19 , vous pouvez contacter la plateforme nationale 0800 130 000 tous les jours et 24h/24 et consulter les sites internet du Gouvernement, du Ministère des solidarités et de la santé et de Santé Publique France.
En France, on compte désormais 212 cas confirmés ( ils ont doublé en 3 jours) et 4 morts. Un 4 ème décès, celui d’un homme de 92 ans dans le Morbihan.
Le virus n’épargne à présent aucune région, la plus touchée demeure les Hauts de France avec 59 cas.
En Italie, l’épidémie progresse avec 2500 cas et 79 morts. C’est le troisième pays le plus touché après la Chine et la Corée du Sud. La Chine qui enregistre une baisse des nouveaux cas de coronavirus.
L'Etat a décidé de réquisitionner tous les stocks de masques.
Pour Emmanuel Macron, nous sommes entrés dans une "phase qui va durer des semaines et sans doute des mois."
Pas question de reporter les élections municipales des 15 et 22 mars.
Pour voter en toute sérénité et sécurité sanitaire, les 57 bureaux de vote de la ville de Cannes seront équipés de gels hydroalcooliques à l’entrée et les sanitaires resteront ouverts pour ceux qui préfèrent utiliser le savon traditionnel. Des affiches pédagogiques rappelleront les bonnes pratiques d’hygiène ;
L'épidémie de coronavirus (Covid-19) soulève de nombreuses interrogations. Une émission spéciale sur France 2, mardi 3 mars, a répondu à nombre d'entre elles. Un téléspectateur a, par exemple, posé cette question : "pourquoi toutes ces mesures pour un virus qui fait moins de morts que la grippe ?" Olivier Véran, le ministre de la Santé, y a répondu en direct. Il a fait valoir le principe de précaution.
"La grippe, en moyenne, c'est chaque année 8 000 morts et 2,5 millions de Français qui sont malades, a-t-il rappelé. Le coronavirus, ce que l'on sait, c'est que 8 patients sur 10 vont développer une forme sans symptome ou avec des symptomes légers. Cela peut aller du rhume à un syndrome grippal."
Ensuite, "15% des patients vont faire des troubles respiratoires plus sévères qui peuvent aller jusqu'à la pneumonie, donc vous avez les poumons qui sont infectés", a poursuivi le ministre. "Ce sont souvent des patients qui sont âgés, qui ont déjà ce que l'on appelle des comorbidités (donc des gens qui sont déjà fragiles), a-t-il ajouté, rappelant qu'en Italie sur les quelque 50 décès comptabilisés, tous étaient des patients âgés présentant des comorbidités. Enfin, le covid-19 présente "une mortalité qui est estimée entre 1 et 2%".
"La prudence s'impose"
Toutefois, "il y a quand même des différences et c'est pour cela que nous sommes en situation d'alerte mondiale", a souligné Olivier Véran. "On voit des patients qui ont un syndrome peu sévère pendant une semaine et peuvent faire des complications respiratoires plus fortes", a-t-il ajouté. "Il y a aussi des complications qui peuvent aussi toucher des adultes, qui ne sont pas des adultes très âgés, et qui n'ont pas forcément beaucoup de fragilités", a remarqué le ministre. "Et ça, c'est différent par rapport à ce que l'on connaît de la grippe."
"Quand vous êtes face à une forme d'incertitude, et que vous avez un virus qui vient de muter, qui provoque des complications respiratoires ou des complications immunologiques que l'on ne maîtrise pas parfaitement, la prudence s'impose". D'après le ministre, "on est absolument obligés de tenir compte de ces paramètres que l'on ne maîtrise pas". Et de conclure : "En médecine, c'est important, c'est ce que l'on appelle le principe de précaution et l'obligation de moyens à défaut d'avoir l'obligation de résultats."