Législatives : 13 candidats seront en lice dimanche prochain dans les Alpes-Maritimes
5 juillet 2024 à 6h57 par Caroline Delattre
Le deuxième tour des élections législatives se précise.
13 candidats seront en lice dimanche prochain dans les Alpes-Maritimes. Ils ont déposé leur candidature en Préfecture. 6 fauteuils de députés seront à pourvoir. Il y aura 5 duels et une seule triangulaire. 3 candidats vont s’affronter dans la première circonscription celle qui comprend le centre et l’est de Nice.
Le député sortant Eric Ciotti qui a fait alliance avec le RN sera opposé à Olivier Salerno du Nouveau Front Populaire et Greg Monetti pour Horizon, soutenu par Christian Estrosi et qui a maintenu sa candidature.
Philippe Pradal, député Horizon élu en 2022 s’est désisté dans la 3 ème circonscription, celle du nord de Nice, la Trinité, Falicon et Saint-André de la Roche. Il y aura un duel entre Bernard Chaix LR/Union des droites soutenu par Eric Ciotti et la socialiste Laure
Quignard. Autre duel dans la deuxième circonscription entre le député RN Lionel Tivoli qui a frôlé la réélection au premier tour et la candidate du Nouveau Front Populaire, la grassoise Leïla Tonnerre. A l’ouest de notre département, 3 duels entre des députés LR qui n’ont pas suivi Eric Ciotti et des candidats RN. Dans la 7e circonscription celle d’Antibes, Biot,
Vallauris, le député LR Eric Pauget se retrouve face au RN Thierry Ferrand, niçois et marchand de biens à Valbonne.
Duel également dans 8e circonscription, celle de Cannes, Mandelieu, Théoule et Golfe-Juan entre la députée Alexandra Martin, sous l’étiquette Nouvelle Energie le parti de David Lisnard et la candidate du Rassemblement National, Dorette Landerer, infirmière libérale à Vallauris arrivée en tête au premier tour.
Dans la neuvième, celle du Cannet, Mougins, Pégomas, Grasse Sud , la députée LR Michèle Tabarot retrouve en duel le RN Franck Galbert en tête également dimanche
dernier. Les députés sortants espèrent bénéficier des reports de voix des candidats éliminés.
En France, 211 candidats se sont désistés pour faire barrage au Rassemblement national.
Les désistements ont été systématiques à gauche, et de nombreux macronistes ont fait le choix de se mettre en retrait (dont cinq membres du gouvernement : Fadila
Khattabi, Marie Guévenoux, Sabrina Agresti-Roubache, Dominique Faure et Patricia Mirallès).
Le RN, avec l'aide de ses alliés, a réalisé une percée historique le 30 juin, avec 39 députés élus le premier tour, et se qualifiant pour le second tour dans 446 circonscriptions. Les barrages vont tenter d'empêcher le parti d'extrême droite d'obtenir la majorité absolue à
l'Assemblée nationale, dont le seuil est fixé à 289 sièges.
Plusieurs profils de candidats embarrassent le RN. Dans le Calvados, la candidate RN Ludivine Daoudi se retire après la publication d'une photo d'elle avec une casquette de l'armée nazie. Annie Bell, septuagénaire présente pour le Rassemblement national (RN) en Mayenne et avait été condamnée à de la prison ferme en 1995 pour une prise
d'otage à main armée dans une mairie du département.I
l n’y aura pas de débat entre Marine Tondelier, Jordan Bardella et Gabriel Attal sur BFMTV. Pas de débat non plus dans les studios de Nice Matin entre les députés de la 7 ème , 8 ème et 9 ème circonscription et les candidats du Rassemblement National.
En cas de majorité relative, le Rassemblement national avance l'hypothèse dalliances avec des députés compatibles pour atteindre la majorité absolue à l'issue du second tour des législatives.
Marine Le Pen apporte aussi des précisions sur sa vision post 7 juillet. En cas de victoire de son camp, elle ne compte ni entrer dans le gouvernement, ni briguer le perchoir de l'Assemblée, mais rester présidente de son groupe.