7/09/22 : PROCES DE L'ATTENTAT DE NICE
7 septembre 2022 à 10h51 par Caroline Delattre
Au deuxième jour du procès de l’attentat de Nice, le 14juillet 2016, les accusés ont pris la parole. Tous ont nié avoir connaissance de l'objectif du terroriste . Sur les huitaccusés au procès aucun n'est jugé pour complicité. Trois sont accusés pour association de malfaiteurs terroriste criminelle ,tandis que les cinq autres sont poursuivis pourdes infractions de droit commun.
Ils sont tous mis en cause pour des faits différents et risquent des peines allant de 5 ans de prison à la réclusion criminelle à perpétuité. Trois seulement sont assis dans le box des accusés car ils sont en détention provisoire depuis 2016. Quatre sont sous contrôle judiciaire et peuvent donc comparaître libres.Un dernier n';est pas présent et sera donc jugé malgré son absence.
Le procès de l'attentat de Nice se déroule en l'absence de l'assaillant, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, abattu par la police le soir du drame.Une attaque revendiquée par l'Etat Islamique deux jours après, pourtant l'enquête n'a pas montré de lien direct entre le coupable et l'organisation. Mais ce n'est pas la seule complexité de cethomme. Ambre Bigeard dresse le profil de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel. Le président de la Cour d’Assises spéciale Laurent Raviota exposé auparavant le récit des faits et énuméré les noms des 86 personnes décédées lors de l'attentat. Face à ce premier moment éprouvant du procès, plusieurs parties civiles ont quitté la salle d'audience. Comme pour les attentats du 13-Novembre à Paris, l’ancien président de la République François viendra
témoigner à la barre le 10 octobre tout comme Bernard Cazeneuve l’ex ministre de l’Intérieur. Le maire de Nice Christian Estrosi sera entendu dix jours plus tard, avec Philippe Pradal qui occupait alors ses fonctions. Ce jour-là, François Hollande avait annoncé la levée de l’état d’urgence, tout en rappelant que la menace djihadiste restait au plus haut. François Molins, ex procureur de Paris témoignera également. Une audition très attendue par les parties civiles concernant le dispositif de sécurité mis en place le soir
du drame.
Et selon nos confrères de BFM Nice Côte d’Azur, une journaliste a été placée en garde à vue pour avoir enregistré l’audience d’hier avec son téléphone portable.Ce qui est interdit.