7/02/23 : Nouvelle journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites
8 février 2023 à 10h45 par Caroline Delattre
Troisième journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites après celle des 19 et 31 janvier.
Le transports en commun sont perturbés. Il n’y a pas de tram ce mardi à Nice et 25 lignes de bus sont à l’arrêt (les lignes 5, 6, 7, 8, 11, 12, 14, 15, 16, 17, 18, 20, 21, 30, 32, 33, 35, 36, 37, 38, 57, 64, 70, 81, 99 et Cadam Est).
Le stationnement dans les rues est gratuit aujourd’hui à Nice.
À Cannes, le réseau Palmbus fonctionne, quasiment normalement. Seules les lignes 19 et 25 verront quelques bus supprimés aujourd’hui. Pas de bus à Antibes et dans la communauté d’agglomération de Sophia-Antipolis. Perturbations également à Grasse sur le réseau urbain.
Le Trafic des trains est également très réduit : avec 3 TER sur 10 dans les AM et deux TGV sur 5 jusqu'à mercredi 8 heures.
À l'aéroport de Nice, certaines vols avec Paris sont annulés. Les compagnies aériennes réduisent leur programme de 20% en moyenne (trois vols EasyJet Nice-Orly seront annulés, huit vols Air France de la ligne Nice-Paris et deux vols Ibéria Nice-Madrid)
Dans les écoles, le mouvement devrait être moins suivi. Le service minimum se mettra en place dans les classes où l’enseignants sera absent.
A Nice les syndicats et opposants à la réforme des retraites se rassemblent ce matin à 10 heures devant le théâtre de Verdure pour un défilé à travers la ville.
Pas de manifestation aujourd’hui à Cannes. Un rassemblement est prévu samedi à 10 heures à la gare de Cannes. Il y aura en effet, une 4 ème mobilisation le 11 février mais les syndicats n’appellent pas à la grève dans les transports pour ne pas pénalise les départs en vacances.
Sur les bancs de l’Assemblée Nationale, la bataille autour du projet de réforme des retraites est lancée. Les débats déjà fournis hier vont durer deux semaines. Le ministre du Travail Olivier Dussopt a ouvert les discussions en défendant le projet dans le brouhaha et
les invectives des élus de l’alliance de gauche la Nupes. Tous prennent la parole, dans un Hémicycle ressemblant plus à une cour de récréation qu’à une enceinte parlementaire.
Pendant ce temps, à la tribune, le ministre du Budget, Gabriel Attal, distribue les coups en lançant «c’est la réforme ou la faillite».