4/07/23 : Violences urbaines : l’accalmie se confirme

L’accalmie se confirme après plusieurs nuits de violences urbaines en France.

72 personnes ont été interpellées hier soir en France, le double la nuit précédente. 159 véhicules ont été incendiés et 24 bâtiments dégradés. 45 000 policiers et gendarmes sont restés mobilisés à travers le pays pour éviter de nouvelles dégradations.

Après six jours d'émeutes, plus de 1 300 bâtiments ont été incendiés ou dégradés et près de 5 700 véhicules brûlés, selon le ministère de l'Intérieur. De nombreux commerces ont été pillés et des agences bancaires ont été détruites. Le Medef chiffre à un milliard d'euros, le montant des dégâts.

Entre la nuit du 27 au 28 juin et celle du 2 au 3 juillet, 3 354 personnes ont été interpellées par les forces de l'ordre. Parmi elles, un tiers des interpellés sont des mineurs.

Emmanuel Macron a rendu visite hier soir aux policiers dans une caserne du 17 ème arrondissement, recevra aujourd’hui 220 maires touchées par les émeutes de ces derniers jours. Plus de 700 membres des forces de l'ordre ont été blessés.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé le déblocage d'un fond exceptionnel de 20 millions d'euros, à la demande d'Emmanuel Macron, pour aider les maires à se rééquiper de caméras de vidéosurveillance.
La Région Sud a débloqué une enveloppe de 5 millions d’euros pour face aux dégâts causés après les émeutes, qui ont suivi la mort de Nahel. Idem pour la Métropole Aix-Marseille-Provence, principale zone touchée. Celles de Toulon et Nice devraient également s’impliquer financièrement.
Sur le plan de l’enquête, Le troisième occupant de la voiture conduite par Nahel, 17 ans, tué mardi par un policier lors d'un contrôle routier à Nanterre a livré sa version des faits à l'IGPN, la police des polices.