11/10/22 : PROCES DE L'ATTENTAT DE NICE

François Hollande a été entendu comme témoin hier au procès de l’attentat du 14 juillet 2016 à Nice. L’ex Président de la République a déclaré qu’il n’y a pas eu de relâchement en matière de sécurité le soir du drame et que les effectifs policiers disponibles étaient présents. François Hollande, qui reconnaît un "échec" puisqu’il y eu attentat a, rappelé que les acteurs locaux s'étaient associés à la
décision de maintenir le feu d’artifice.
Le maire de Nice Christian Estrosi sera d'ailleurs entendu le 20 octobre par la cour d'assises. 

Selon Bernard Cazeneuve, ministre de l’intérieur au moment des faits, un dispositif policier supérieur à celui de 2015 avait été déployé.

Une information judiciaire a été ouverte sur les conditions de sécurisation de la promenade des Anglais le soir du drame. La ville de Nice estime que les effectifs policiers n'étaient pas suffisants.

François Molins ancien procureur de la République de Paris en charge des affaires de terrorisme a également été entendu hier. Il a confirmé que des prélèvements d’organes ont été effectués sur tous les corps des victimes qui ont fait l’objet d’une autopsie. Il estime qu’il y a eu un excès de zèle de la part de l’institut médicolégal de Nice. Un geste qui a suscité l'incompréhension et la colère des familles qui n’avaient pas été informées.