SITUATION SANITAIRE PREOCCUPANTE DANS LES ALPES-MARITIMES

Crédit : PREFECTURE DES ALPES MARITIMES

Une situation sanitaire préoccupante, des services de réanimations proches de la saturation, une positivité élevée et des variants inquiétants.


Tel est le sombre bilan dressé hier dans les Alpes-Maritimes par le Préfet Bernard Gonzalez entouré du directeur de l’ARS et de spécialistes.


Le taux d’incidence reste au-dessus de la moyenne nationale.(453 cas pour 100 000 habitants).


Les hôpitaux font face et se réorganisent pour libérer des lits de réanimation (occupés à 95%)tout en déprogrammant des opérations non urgentes. A ce jour, il n’y a eu que 5 évacuations sanitaires vers d’autres régions. 96 patients sont en soins intensifs dans les AM et 736 hospitalisés.


Le professeur Olivier Guérin chef du pôle réhabilitation au CHU de Nice fait le point sur les fameux variants dont le britannique qui pourrait devenir majoritaire dans les prochaines semaines. Tous les tests positifs font l’objet d’une recherche des variants du Covid-19.


Notez que le variant sud-africain a été détecté sur un jeune homme de 28 ans à Juan les Pins. Il a été placé à l’isolement.


Face à cette situation "critique », le préfet a rappelé l'importance du respect du couvre-feu et des gestes barrières  Les contrôles de police vont se poursuivre également dans les magasins et la frontière franco-italienne. Plus de 200 personnes ont été refoulées depuis dimanche faute de test PCR négatif. Et une famille invitée à faire demi-tour à l’aéroport de Nice.


D’ici fin mars, toutes les personnes volontaires de plus de 75 ans devraient être vaccinées dans notre département.


 


En France, le cap des 80.000 morts du Covid a été franchi hier.


700 décès ont été enregistrés en 24heures dans les hôpitaux et les Ehpad et 18 000 nouvelles contaminations. La situation reste tendue.


L’état d’urgence sanitaire a été prolongé jusqu’au 1er juin.


Un conseil de défense sanitaire se tient aujourd’hui. Il ne devrait pas entrainer de nouvelles mesures.


Quant, aux experts de l’OMS , ils ne sont pas parvenus à déterminer l’origine exacte du virus après 4 semaines passées à Wuhan là où tout a débuté il y a 1 an.


Ils jugent improbable la théorie d’une fuite d’un laboratoire mais n’ont pas réussi à identifier clairement la transmission du virus à l’homme par un animal la chauve-souris ou le pangolin.