LES PROFESSIONNELS DE L'EVENEMENTIEL A L'ARRET DEPUIS MARS SONT EN GRANDE DIFFICULTE
Témoignage de Nathalie Engelmajer-Chams qui dirige l'agence Com&Co à Cannes
Nathalie Chams agence Com&Co avec le producteur Gérard Louvin
Coup de projecteur ce matin sur les entreprises de l’événementiel durement touchées par la crise sanitaire et quasiment à l’arrêt depuis le mois de mars. Elles s’estiment oubliées par le gouvernement.
Emmanuel Macron n’a pas évoqué mardi soir la réouverture des salons, foires et congrès, essentiels à l’économie cannoise et au palais des festivals.
Nathalie Engelmajer-Chams qui dirige l’agence Com&Co à Cannes se retrouve en grande difficulté.
Itw (podcast)
Témoignage recueilli au cours du rassemblement à l’appel de l’Umih mardi sur les Allées de la Liberté.
Le président Emmanuel Macron a annoncé mardi soir un allègement très progressif des restrictions imposées pour enrayer la deuxième vague de Covid-19: les commerces vont rouvrir samedi, tandis que les salles de cinéma, les théâtres et les musées rouvriront le 15 décembre, si la situation sanitaire le permet. Les restaurants devront attendre au moins jusqu'au 20 janvier.
Pour contester leur fermeture, L'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie appelle aujourd’hui les patrons de restaurants du sud de la France à manifester à Marseille. Avec un cri du cœur « rouvrir pour ne pas mourir alors que les créances continuent de tomber et que les aides tardent à venir.
La manifestation partira à 14h du vieux port pour se terminer à la préfecture.
Une manifestation dont l'objectif est également de rappeler au gouvernement qu'un protocole sanitaire strict avait déjà été mis en place lors du premier déconfinement, élaboré par les restaurateurs et validé par l'État. Un protocole que les restaurateurs sont prêts à revoir et à durcir si besoin : "
Coup de froid dans les stations de ski azuréennes qui comptaient rouvrir pour les vacances de Noël.
Le chef de l’Etat a gelé leurs espoirs. Mais le président du département, Charles Ange Ginésy est bien décidé à se battre face à une décision qu’il juge incompréhensible.
Pour le député Eric CIOTTI « Ce serait la double peine économique pour les vallées du haut-pays durement impactées par la tempête Alex début octobre »
Le département a commandé 50.000 tests antigéniques pour les stations. De quoi dépister tous les personnels en contact avec les visiteurs. Le personnel est de son côté déjà embauché.
Dans les Alpes-Maritimes, le ski, en chiffres, ce sont 5 000 emplois, et un chiffre d'affaires de 20 millions d'euros. La période des fêtes de fin d'année représente entre 20 et 25% du chiffre d'affaires" des stations.
Pour le président du département, une chose est certaine : ceux qui veulent skier et qui ne pourront pas le faire iront dans des pays où cela sera possible, comme la Suisse par exemple.